voir la vidéo du rassemblement devant le consulat portugais - paris, le 8 juin 2006

 



Février 2006, Gisberta Salce, une Brésilienne trans' vivant à Porto (Portugal) dans une exclusion sociale extrême a été violée pendant trois jours puis jetée et abandonnée dans un puits où elle est morte noyée. Un groupe d’une douzaine de jeunes garçons âgés de 12 à 14 ans a admis avoir commis ce crime odieux. Les jeunes vivent dans une institution de "protection des mineurs" sous l'autorité de l'église catholique. Gisberta était séropositive et tuberculeuse, sans abri. Elle vivait dans la rue , de prostitution et de mendicité. Ce crime a été relaté par les médias portugais d'une manière trompeuse. La presse a refusé de publié sa photo qui établissait son identité d femme transsexuelle. Les violences subies par Gisberta ont été passées sous silence. La presse s'est fait l'écho des propos du pr??tre dirigeant l'institution pour mineur, comme quoi ces enfants avaient été victimes de harcélements sexuels insinuant que la victime, Gisberta, aurait été en fait responsable de sa mort. La presse portugaise a omis de mentionner qu'elle était transsexuelle et a ignoré les mises au point des organismes trans et LGBT. Il est possible qu’aucune action en justice ne soit déclenchée pour ce crime. C'est pourquoi, le Réseau Transgender Européan en coopération avec les organisations portugaises LGBT, a envoyé un appel pour une action internationale le 8 juin devant les ambassades et consulats portugais pour dénoncer les crimes transphobes et la TRANSPHOBIE d’Etat. Ce crime transphobe n’est pas isolé, en France aussi, des trans’ sont assassinéEs dans des conditions abominables et dans l'indifférence générale : souvenons-nous du meurtre de Miléna, 27ans, tuée le 25 mars 2005 à Marseille de 47 coups de couteaux. Pour que cessent la violence et les meurtres transphobes, il est impératif de faire cesse la TRANSPHOBIE de l’ETAT FRANÇAIS lui même !

  • dépsychiatrisation de la transidentité, qui maintient les transsexuelLEs et transgenres dans un statut de malades mentaux
  • Intégration dans la loi HALDEde la transphobie comme discrimination (les trans’ en sont toujours excluEs)
  • Le changement d’état civil et des papiers pour touTEs les personnes trans’.
Au Portugal, comme en France, luttons contre la TRANSPHOBIE
actup_paris et la coordination existrans

Rassemblement jeudi 8 juin 2006 à 11 heures
Devant le consulat général du Portugal à Paris
6 rue Georges Berger 75017 Paris