Pour le T-DOR, le G.A.T appellait à un rassemblement, le 20 novembre 2004 à 13 heures, devant le forum des images à Paris (forum des halles).
Des “trans” feignent la mort en souvenir des victimes de la “transphobie” PARIS, 20 nov 2004 (AFP) -
Une vingtaine de “trans” - des personnes ayant changé de sexe socialement ou par opération - se sont allongées, feignant d'être mortes, pendant quelques minutes, samedi au sein du Forum des Halles à Paris, «en souvenir des trans assassinées en France dans l'ignorance», a constaté l'AFP.
«Il y en a assez, assez, de cette société, qui ne respecte pas les trans, les gouines et les pédés!», ont scandé les manifestants, réunis vers 13H00 à l'appel du Groupe activiste trans (GAT), devant le forum des images où avait lieu le 10e festival des films gays et lesbiens de Paris.
Pascale Ourbih, actrice, a d'abord lu «25 noms de trans assassinées en France». «Qui sera la prochaine?» ont interrogé les manifestants devant les passants intrigués ou interloqués, avant de crier «la transphobie tue! Etat complice! Etat assassin!». «On dénonce notamment les assassinats barbares au Bois de Boulogne dont personne ne parle», a expliqué Pascale Ourbih, en évoquant son amie LitchyDauriac, «tuée en 1995: elle travaillait au bois et avait été retrouvée morte, méconnaissable après avoir été tabassée, mais trente jours après, l'affaire était classée», a-t-elle affirmé à l'AFP.
Le GAT déplore que les discriminations dont sont spécifiquement victimes les “trans” ne soient pas officiellement reconnues, dans le projet de loi contre l'homophobie ou dans le rapport Stasi.
Le GAT revendique surtout «la fin de la psychiatrisation des transsexuels», «toujours considérés en France comme des malades mentaux», selon son fondateur, Vincent He-Say, 23 ans.
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