L’ANAES est l'agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé. Elle a pour but d’établir l’état des connaissances médicales et met en place des procédures d’accréditation.
Dans le cas du transsexualisme, l’ANAES veut faire l’état
des lieux de la situation actuelle en France. Pour se faire, elle procède
à une évaluation de la situation à travers les
associations, les différentes caisses de sécurité
sociale ainsi que les médecins qui prennent en charge les dysphories
de genre ou demande de reassignement de genre..
La réunion du 27 septembre concerne les associations.
Neuf étaient présentes:
- Act up Paris
- Asb
- Autres Regards
- Cabiria
- Caritig
- Gat
- Pastt
- Support Transgenre Strasbourg
- Trans’act !
L’ANAES était représenté par les docteurs Denis Jean DAVID, Valérie LINDECKER, Françoise SAINT-PIERRE et Sun LEE ROBIN.
Différents points furent abordés:
- Définition du transsexualisme: de très nombreuses définitions
existent, d’où une difficulté à donner une
définition précise. Les notions de choix de genre, de
souffrance, de liberté de vie ont été invoquées.
- Au niveau médical: l’ensemble des associations présentes
décrièrent la situation en France comme catastrophique
et alarmante. Le sentiment général est un manque de formation
des praticiens médicaux français voire pour certains
de l’animosité envers les personnes transsexuelles. Des
réseaux d’influence médicaux ont été
évoqués concernant les dysphories de genre.
Les résultats opératoires en France sont catastrophiques,
aucun chirurgien n’a réellement l’expérience,
ni le plateau technique pour réussir convenablement ces types
d’opération. L’Angleterre, la Belgique, la Suisse,
l’Allemagne, le Canada et la Thaïlande sont décrites
comme ayant une chirurgie moins coûteuse qu’en France avec
des résultats sans commune mesure à travers les vécus
des différentes personnes présentes.
En ce qui concerne les traitements hormonaux, c’est au cas par
cas, là aussi un manque de formation spécifique de la
part des endocrinologues.
Les bilans hormonaux durant plusieurs heures, voire plusieurs jours
doivent être cesser, les transsexuel(le)s sont des patient(e)s
et a ce titre ont les mêmes droits que les autres usagers du
système médical.
Le rôle du psychiatre doit être redéfini. Il est censé
déceler tous types de pathologies psychiatriques et accompagner
son ou sa patient(e), or la situation décrite par les associations
est différente, il s’octroie le droit de décider
qui est trans* ou ne l’est pas selon un canevas qui est personnel
et sans aucune garantie de normalisation de la procédure au
niveau national.
Selon que l’on voit un psychiatre a Lille, Rennes ou Montpellier
le résultat, la longueur du temps d’évaluation
ne serai pas là même pour la même personne.
- La situation dans d’autres pays: Les cas de la Belgique, Allemagne et du Canada ont été abordés
L’ANAES par la suite verra les représentants des caisses de sécurité sociale et les équipes médicales. Les associations seront re contacté, aucunes dates n’ont été définies
Morgane – Deleguée de Trans’Act
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