G.A.T.

Le Groupe Activiste Trans (Transgenre et Transsexuel) n’est ni une association, ni un collectif. C’est un groupe informel et indépendant de trans en colère face aux politiques associatives consensuelles et aux institutions médico-juridiques despotiques: le temps de la négociation n’est plus.

Le GAT refuse le discours moralisateur, paternaliste, hétéro-normatif de ceux même qui nous pathologisent, nous manipulent, nous harcèlent moralement, nous infantilisent en nous soumettant à LEUR autorité:

NON à une psychiatrisation des trans au profit d’une médicalisation respectueuse de notre propre personne dans une intégrité et physique et psychique la plus totale.

Nous dénonçons cette torture psychique, cette maltraitance théorique fondée sur un rapport de pouvoir anti-déontologique qui se veut au nom du Sacro-Saint Père qui nous pousse enfin à une forme de TRANS-terrorisme.

NON à un protocole arbitraire fondé sur des règles non-écrites qui contraint les trans à entrer dans un système psycho-carcéral pervers, le forçant à entrer dans une hétéro-norme ultra-rigide pour avoir enfin accès au droit d’exister socialement (le changement d’état-civil n’est possible qu’après castration physique !).

Parce que nous, trans, ne voulons plus être spectateurs/victimes de notre propre parcours, on revendique le droit à la parole, à la responsabilité, à l’action sur notre propre terrain: Le droit à une TRANS-visibilité.


C’est pourquoi le GAT demande instamment:

1- La déclassification du transsexualisme de la nosographie psychiatrique au même titre que l’homosexualité a été retirée par décision politique de l’A.P.A (association des psychiatres américains); la transsexualité, compte tenu de la méconnaissance du corps médical après des dizaines d’années de “recherches”, doit être sortie du diagnostic psychiatrique préalable. La dépsychiatrisation impliquant une aide à l’AUTO-DIAGNOSTIC.

2- L’abrogation ou la révision du protocole pour que les équipes médicales se réfèrent à un protocole adapté à chaque individu et non plus sur l’entité transsexuelle.

3- Le libre choix du médecin par un principe affirmé de l’aide à l’AUTO-DIAGNOSTIC.
Et non plus la toute puissance médicale d’une équipe officielle auto-proclamée spécialiste qui se ferait gardienne de notre identité/corps.

4- Une meilleure adaptation des dipositifs juridiques et administratifs dans la période transitoire nous condamnant ainsi plus à la clandestinité.

5- Une prise en charge par la sécurité sociale du parcours hormono-chirurgical qui soit uniforme sur tout le territoire et assurerait une égalité entre trans de tous niveaux socio-économiques.


Parce que, TRANS, la France vous préfère mortEs: RESISTEZ à l’hétéro-norme sociale.
Face à un système répressif le GAT se donne le droit à l’action.

 

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