COMMUNIQUE DU G.A.T.

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Hier soir, mercredi 2 juin 2004, une vingtaine de militantEs du Groupe Activiste Trans (GAT) ont interpellé au sein de la cité des sciences et des industries, Patricia Mercader, maître de conférence en psychologie sociale et auteure de L’illusion transsexuelle, titre qui ne fait qu’expliciter sa haute teneur en transphobie, et titre repris comme une provocation par la cité des sciences pour annoncer la conférence.

Le GAT l’a annoncé depuis des mois, le temps du monopole de la parole dans l’espace public par des psys transphobes est révolu.

Au nom de quoi une transphobe notoire se permet-elle d’usurper notre parole, nous réduisant à l’état de malades mentaux («La conviction de ne pas être de son sexe, mais de l’autre relève du domaine de l’illusion voire du délire», «Le syndrome transsexuel peut se concevoir comme une forme particulière de décompensation psychotique ou bien de décompensation chez un borderline») mais aussi à l’infantilisation, au silence et au mépris?

En invitant une soi-disant “chercheurE” qui parle au nom de sa morale, de son idéologie («or l’une des caractéristiques de l’attitude naturelle à l’égard du sexe est d’être invariant: tel individu est homme ou femme parce qu’il a été homme ou femme dès sa naissance, et le restera jusqu’à sa mort et même au-delà.») et impose ses contre-transferts patents: («Pendant la 1ère phase de mon travail par exemple, alors que je rencontrais des femmes en demande de changement de sexe, et par conséquent d’abord d’une mammectomie, je me suis aperçue un soir que depuis quelques temps je m’endormais les mains posées sur ma poitrine, comme pour la protéger.») la Cité se fait complice de la transphobie de Mercader.

Le GAT a empêché le discours de haine et la fausse science de Mercader de s’exprimer.

Le GAT a ainsi exprimé la colère des trans pour dire qu’ils/elles n’acceptent plus d’être humiliéEs, mépriséEs, insultéEs, renduEs invisibles et contraintEs à ramper devant la parole de ces esclavagistes modernes.

La conférence s’est ainsi achevée sans que la transphobe Mercader ait prononcé un seul mot.



Paris, le 3 juin 2004



Revendications du GAT:

 

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