A PROPOS DE LA LOI SUR LES DISCRIMINATIONS ET LA TRANSPHOBIE

Le GAT GROUPE ACTIVISTE TRANS

Se félicite de la convergence des luttes des associations LGBT, et des assos féministes de lutte contre le sexisme.

Le GAT rappelle que les personnes trans' (transsexuelLEs et transgenres) subissent des discriminations quotidiennes, des humiliations de la part des administrations et de la société toute entière.

Que les personnes trans' sont victimes d'actes criminels dans le silence total y compris des institutions de l'ETAT.

Le GAT a manifesté publiquement le 20 novembre le jour de la commé moration des victimes de transphobie en citant les noms de 25 personnes trans assassinées en France en raison de leur identité de genre que le gouvernement et les députés refuse d'inscrire dans la loi, cautionnant ainsi un appel au meurtre des trans'.

Le GAT rappelle que l'identité de genre est encore aujourd'hui considérée comme une pathologie mentale.
Le GAT rappelle que cette psychiatrisation était encore infligée aux homosexuelLEs, gays et lesbiennes, il n'y a pas si longtemps.

Le GAT rappelle que la psychiatrisation repose sur de la JUNK SCIENCE, de la fausse science, que cette discrimination est politique et voulue par l'ETAT qui a peur de voir remis en cause le dogme de la différence des sexes et de la domination des hommes hétérosexuels sur l'ensemble de l'humanité, avec le soutien actif des religions.

Le GAT dénonce la maltraitance théorique dont sont victimes les personnes trans, les psychothérapies sous contrainte, les mutilations chirurgicales, l'eugénisme de l'ETAT.

Le GAT rappelle que la seule preuve scientifique de l'existence d'un lien entre les trans et la psychiatrie est le psychiatre lui même.

 

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